Comment choisir son WAX?
Bien choisir son Wax
Traditionnellement
le wax est vendu par coupon de 6 yard soit 5,46 mètres de longueur.
La largeur standard est 120 cm mais elle varie de 90 à 120 cm sur
les copies. C’est un des moyens de les reconnaître.
La
grande différence entre le faux du vrai va se trouver dans le poids
du tissu et donc la qualité du coton et la finesse du maillage.
Autre
grande différence, la particularité des wax est d’être imprimé
des deux côtés du tissus. Sur les faux coupons vous observez très
facilement que ce n’est pas le cas.
Le
wax existe en différentes qualités et origines.
La
plus prestigieuse est le « wax hollandais » ou « wax
néerlandais » provenant des Pays-Bas. Parmi les fabricants de
wax de renommée internationale, le plus célèbre est Vlisco,
fondé en 1846. Réservant jusque dans les années 1930 ses créations
aux élites africaines, le créateur a progressivement élargi sa
clientèle.
Le
« wax anglais », produit de luxe lui aussi, vient du
Royaume-Uni. Mais il n'est pas aussi prisé que son homologue
néerlandais. Figure de proue de ce savoir-faire, ABC Wax,
commercialise ses créations au Togo et au Ghana. On compte
également, parmi les fabricants de wax anglais, Calico Printers
Association (CPA) de Manchester
On
trouve également du wax fabriqué en Afrique, appelé « wax
africain », utilisé pour le prêt-à-porter. Plusieurs pays
disposent de leur propre industrie.
L'industrie
du wax africain s'est d'abord concentrée au Ghana, centre historique
de l'engouement pour ce textile, car les firmes néerlandaises et
britanniques destinaient exclusivement leurs exportations à ce pays.
À l'occasion de l'indépendance, en 1960, le président Kwame
Nkrumah instaure de forts droits de douane et monte les
premières usines de wax en Afrique, entamant ainsi le monopole des
Européens.
Au Bénin,
il y eut d'abord la Société Dahoméenne de Textile (SODATEX),
rebaptisée Société Béninoise de Textile (SOBETEX). Elle produit
trois qualités : le wax également appelé chigan, de qualité
comparable au wax hollandais ; le védomè, de qualité
intermédiaire ; le chivi, qui déteint fortement.
En Côte
d'Ivoire, UNIWAX est toujours en activité. L'usine produit
également du « print », de qualité moindre. UNIWAX a
été rachetée par Vlisco.
Au Niger,
on compte l’entreprise nommée Sonitextile à ses débuts,
rebaptisée Enitex depuis sa reprise par les nouveaux actionnaires en
1979.
Au Sénégal,
les deux principales entreprises de wax sont la SOTIBA et la
SIMPAFRIC.
Au Togo,
son commerce a d'abord été le fait de quelques familles, qui
s'enrichirent ainsi beaucoup. Les femmes les plus en vue de ce
commerce furent alors surnommées les « Nanas Benz »,
allusion aux voitures allemandes qu'elles aimaient s'offrir. Puis
l’on construisit une usine textile
qui produisait des pagnes de qualité et n’ayant rien à envier à
ceux importés ; Togotex,qui faisait partie du fleuron de
l’industrie togolaise
On
trouve enfin du wax chinois Type Hitarget, dont la qualité est
parfois décriée car l'apprêt n'est pas durable. Mais cette
concurrence fait beaucoup de tort au wax africain, et certaines
entreprises ont fermé, faute de demande.
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