Le WAX, son origine
La naissance du Wax :
Au
19e siècle, des guerriers Ashantis rentrèrent au royaume avec
des Batik Indonésiens comme présents des anglais et des hollandais
pour les avoir aidé à coloniser l’Indonésie. Vu la popularité
de ces tissus, les anglais et les hollandais saisirent cette
opportunité pour proposer un nouveau produit aux africains ; ils
décidèrent de fabriquer ce Batik avec
des motifs du Kenté,
et voilà comment le Wax serait
né. A la base, le Wax serait
donc un mélange du Batik indonésien et du Kenté.
Le wax (de
l'anglais « wax » signifiant cire),
est un textile de coton ayant reçu sur les deux
faces un cirage lui conférant des propriétés hydrophobes,
technique inspirée de celle utilisée pour produire
le batik javanais.
Les cires utilisées sont colorées et forment des motifs qui varient
à l'infini dans une recherche esthétique.
Les
fabricants européens exportent alors vers le Ghana, qui devient le
détenteur du marché dans tout l’Ouest de l’Afrique.
L'entreprise P. F. Van Vlissingen & Co. (aujourd'hui Vlisco)
envoie à l'époque des représentants au port d'Elmina,
où se vendent les tissus,
pour mieux cerner les attentes des clientes.
Les
commerçants des autres pays de la sous région se
rendaient à Accra pour s’en approvisionner.
La fin
de l’hégémonie du Ghana est signée par le Président
Kwame N’Krumah. Dans les années 60, il a fait construire une usine
de textile et met en place des droits de douanes prohibitifs
pour les exportateurs de Wax européens. Ils se sont alors tournés
vers les commerçantes Togolaise, qui ont acceptées et qui
devinrent les fameuses « Nana Benz »
La
frénésie gagna rapidement la côte Atlantique et pénètre
en Afrique Centrale jusqu’au Congo RDC.
L’usine
du Bénin sort trois qualités de tissu : le wax, le védomè et
le chivi. Le premier possède les mêmes qualités que le wax
hollandais on l’appelle aussi chigan. Le deuxième est d’une
qualité intermédiaire, le dernier est moins épais et déteint
considérablement au lavage.
En
Côte d’Ivoire, UNIWAX fabrique du wax et du print, tissu de
qualité inférieure au wax. Les prix diffèrent selon la qualité du
tissu.
le
Togo disposait encore il y a peu d’une usine textile qui produisait
des pagnes de qualité et n’ayant rien à envier à ceux importés
Togotex, qui faisait partie du fleuron de l’industrie togolaise
Les
compagnies de wax hollandaise, asiatique ou anglaise font une
concurrence de taille aux petites productions locales. Elles déjouent
leurs lacunes, comme la longueur des productions et leur coût élevé,
en produisant rapidement et meilleur marché grâce aux économies
d’échelles.
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